Sauvons la famille de Matitiahou et Chira !
Matitiahou et Chira ont 8 enfants. Ils ont déménagé à trois reprises depuis le début de leur mariage, suite à de graves problèmes d’insalubrité et de suintements des logements.
Aujourd’hui, ils doivent encore payer des retards de loyer pour l’un des appartements qu’ils ont occupé, soit 20 200 Shékels. Pour un autre appartement, ils doivent encore 7 500 Shékels. Pour un troisième logement, ils doivent encore 8 000 Shékels d’électricité. Cette dette a été réglée avec le concours de TOV AYIN SUD qui leur a fait installer un système de limitation et contrôle de la consommation en électricité. En outre, ils ont également une dette d’eau et de gaz pour un montant de 2 000 Shékels.
Matitiahou a un emploi qui lui rapporte un salaire mensuel de 7 000 Shékels. Chira a perdu son travail il y a trois ans. Ils ont actuellement de nombreuses dettes auprès des banques, des établissements scolaires, des commerçants, des caisses de prêts sans intérêt, etc…
Ils n’ont droit ni à un carnet de chèques, ni à une carte de crédit. Ils se suffisent avec le traitement de Matitiahou. Après avoir réglé les frais les plus urgents, il ne leur reste que 300 ou 400 Shékels par mois, pour acheter à manger !
Toute la famille a besoin de soins dentaires… Des cabinets leur ont dressé un devis exorbitant : pour Matitiahou uniquement, on parle de 100 000 Shékels ! …
La famille de Matitiahou et Chira représente l’un des cas les plus graves que l’association TOV AYIN SUD ait jamais rencontré en 13 ans d’activités ! Il s’agit d’une famille très pauvre, où la nourriture de base (pain, lait, pâte à tartiner) fait défaut. Lorsqu’ils n’ont pas de quoi manger, la mère n’envoie pas ses enfants l’école… Cet incident se répète de trop nombreuses fois. Le réfrigérateur et les placards de la cuisine sont littéralement vides ! Il n’y a que quelques paquets de pâtes alimentaires, nourriture très peu coûteuse.
Très souvent, la poudre à laver le linge fait défaut. La mère ne peut donc pas laver les vêtements de la famille ! Il n’y a ni champoing, ni dentifrice… Il n’y a ni vêtements d’hiver, ni tricots chauds. Les enfants sont affamés et tristes. Ils passent leur temps à pleurer…
Chira souffre depuis deux ans d’une grave dépression nerveuse, suite à un accouchement. Elle voudrait envoyer son CV à divers organismes mais n’a pas de quoi payer un ticket d’autobus !
Leur fils aîné, âgé de 17 ans, traverse une crise existentielle grave et vient d’abandonner le foyer familial. Il ne donne plus signe de vie à ses parents. À la maison, l’ambiance générale rend les enfants désœuvrés et les parents fous…
Il y a une semaine, ils ont encore déménagé ! Ils manquent de tout. Leur canapé à deux places est dévasté ! Ils n’ont plus de meuble-bibliothèque. La voisine leur a offert une table avec trois chaises usagées, alors que la famille comprend dix personnes ! Il n’y a aucun placard à habits dans toute la maison ! Les parents comme les enfants disposent de cartons où s’entassent tous leurs vêtements… Matitiahou et Chira dorment sur un canapé dédoublable mais complètement hors d’usage. Les lits des enfants sont tous cassés. La literie est déchirée. Ils n’ont ni couvertures, ni oreillers…
Il faut assurer régulièrement à cette famille :
- Un panier de savon-machine, avec des couvertures et des oreillers.
- Une aide ménagère pour sauver Chira qui sombre moralement.
- Des bons d’achats alimentaires à une cadence beaucoup plus élevée.
- Le paiement des factures d’électricité.
- L’achat d’un mobilier décent.
- Des lits neufs pour les enfants et les parents.